Pyramides de Bosnie, suivez le guide !
Bonjour à tous et bienvenue au journal de l’histoire !
Si vous prenez le wagon en marche sachez que vous regardez notre deuxième émission dédiée aux pyramides de Bosnie.
Si vous avez raté la première, je ne peux que vous conseiller de prendre le temps de la visionner avant celle-ci afin d’avoir les informations liées aux différents sites dans l’ordre !
Dans cette émission nous vous invitons à une explication complète des excavations et découvertes qui ont été effectuées sur ce qui est communément appelé la pyramide du soleil.
La personne chargée des explications du site aux touristes à gentiment pris sur son temps pour nous donner toutes les informations sur ce lieu.
Par la suite vous pourrez d’ailleurs vivre avec nous notre aventure complète sur les différents sites autour de Visoko avec des détails supplémentaires sur chacun des lieux de fouilles.
Aller, je vous laisse entre de bonnes mains !
Bonjour !
Voici le béton utilisé pour construire la pyramide du Soleil. C’est ici qu’a eu lieu la première excavation de matériaux en 2006. C’était l’année où le Dr. Osmanagich, après avoir émis son hypothèse que c’était une construction, a excavé avec des bénévoles les premiers blocs de béton de cette ancienne période.
Au moment de l’excavation, ces blocs étaient ensevelis sous au moins 1.5m de terre et de végétation. Quand nous avons déterré cette zone, nous avons découvert ce bloc de 4.5m de long, 1.5m de large, et 45cm d’épaisseur, incliné de 6.90°. Ce béton est fait de sable de rivière, de pierres pilées et d’argile fondue.
*parle bosniaque*
Quand ce matériau de construction a été testé, peu après les premières excavations, les tests ont montré qu’il contient de l’argile fondue, du sable de rivière et des pierres pilées. Chaque élément est présent en volumes différents. Dans ce cas, on peut voir que ce matériau n’est pas une accumulation naturelle parce que le bloc est rectangulaire avec 4.5m de long, 1.5m de large, et 45cm d’épaisseur, et il est incliné de 6.90°. En dessous de ce premier bloc, on peut voir une deuxième couche de blocs.
Quand les résultats des tests sont arrivés en 2006 et après, réalisés par des instituts scientifiques à Paris (France) , à Turin (Italie), en République Tchèque, à Sarajevo, Tuzla et Zenica (Bosnie), ils ont tous dit que ce matériau géopolymère est deux fois plus solide que le béton moderne. Il résiste à une pression de 134 MPa, l’hydrolyse n’a qu’un effet de 1%, alors que le béton d’aujourd’hui ne résiste que de 10 à 70 MPa, et l'hydrolyse a un effet de 3 à 5%. Alors, peu importe la quantité d’eau ou son état (pluie, neige…), cela ne casse pas le bloc. Il résiste au temps et aux intempéries. Son niveau de porosité le rend deux fois plus résistant que les géopolymères actuels. Le béton d’aujourd’hui peut à peine supporter une hydrolyse de 3 à 5% et casse donc facilement. L'ingénierie derrière ce matériau ancien le rend donc bien plus solide que celui que nous savons faire actuellement.
Avec le temps et les mouvements tectoniques, cette région ressemble aux paysages des pyramides que l’on trouve au Mexique, en Amérique du Sud, ou en Chine. Les structures ont été abîmées, et certains blocs ont été disloqués en ces plus petits morceaux.
Alors, quand on a découvert ce matériau, il était évident que ce n’était pas un phénomène naturel. Les gens disent que ça pourrait l’être, mais les blocs ici sont du béton brut, alors que là-bas, ils sont recouverts d’une glaçure faite d’argile de rivière et d’un mélange à glaçure.
Pour les morceaux de blocs, ils ont été déplacés par le temps et les mouvements tectoniques.
D’ailleurs, les habitants de Visoko m’ont raconté qu’il y a plusieurs dizaines d'années, avant les dernières guerres d’oppression avec la Yougoslavie, ils détruisaient des blocs. Quand on a envoyé des morceaux aux instituts, ils nous ont dit qu’il y avait des résidus de dynamite. Comme les locaux pensaient que c’était une structure naturelle, ils ne voyaient pas le mal à s’en servir pour leurs constructions. Malgré tout, ils n’ont pas prélevé beaucoup de morceaux. La majorité des dégâts a été provoqué par les mouvements tectoniques, mais aussi la période glaciaire et les changements climatiques violents qui ont suivi.
On peut prendre l’exemple des pyramides égyptiennes où on a retrouvé des coquillages ou des traces d’eau de mer comme dans la Pyramide de Khéops ou celle de Snéfrou. Même s’ils ne communiquent pas beaucoup à ce sujet, mais la période de construction pourrait remonter avant les périodes de grandes inondations, ou une catastrophe d’envergure biblique qui aurait touché, non seulement les pyramides en Bosnie, mais aussi celles au Mexique, en Amérique du Sud, en Chine, en Indonésie, au Cambodge, en Maurice… tous les continents de la planète.
La question principale est : qui a construit les Pyramides de Bosnie ?
Un champ surélevé a été créé par-dessus la structure. En dessous, on a trouvé des blocs de béton brut et avec une glaçure en très bonne condition.
Quand vous regardez la pyramide, vous pouvez voir que l’un des côtés est différent des autres. On a testé le sable et les pierres utilisés pour créer le béton. On a aussi réalisé une datation carbone de la feuille retrouvée coincée entre deux blocs dans la section 12 : elle date d’il y a 29 200 ans. On a réalisé ces datations isotopiques à Kiev, en Ukraine. Les feuilles retrouvées au sommet de la structure ont quant à elles 24 800 ans.
Ces découvertes ont amené beaucoup de bénévoles sur le site. Comme le dit le Dr. Osmanagich, ce sont plus de 3 500 personnes de toute nationalité qui viennent ou sont venues travailler sur ce site. Cela pourrait être l’un des sites les plus actifs de l’histoire de l’archéologie.
Malheureusement, ce site n’est pas reconnu par la science conventionnelle. Ce n’est pas un projet connu ou médiatisé. Cela est dû à l’âge du site dont les tests montrent qu’il pourrait être de 34 000 ans avec un calculateur à calendrier.
Ces chiffres nous ont été donnés suite aux calculs du Dr.LaViolette, un physicien américain.
Les archéologues Dr. N. Bisconti (Italie) et Dr. T.G. Moon (Nouvelle-Zélande) ont trouvé cette feuille fossilisée, et l’ont envoyée pour analyse, quelques années avant que le Dr.LaViolette vienne. Lors de la conférence internationale, il a été dit que ce type de matériau ne peut être qu’artificiel et non naturel, comme l’avaient dit des égyptologues venus en 2008 (Dr. Nabil Swelim et Dr. Aly Barakat).
Les interstices que l’on voit ici sont intéressants, parce que cette feuille s’est retrouvée coincée à une époque où les conditions et le climat étaient différents. Ils le sont d’autant plus quand on pense aux tunnels et aux chambres dans lesquels la température est constamment à 12°C. Quand on arrive dans les tunnels par les pyramides, on trouve un système refroidissant très intéressant qui nous montre que ces constructions sont bien plus complexes et avancées qu’on pourrait le croire.
En plus des tunnels, il y a également des labyrinthes dans les pyramides qu’on a découverts grâce aux géoradars, à des études thermiques et des drones équipés prêtés par l’Autriche. Cela nous a permis de cartographier les tunnels et les labyrinthes.
On aura les réponses à nos questions quand on pourra entrer dans les pyramides. La plupart pensent qu’il s’agit de tombeaux, mais nous n’avons trouvé encore aucun indice dans ce sens. Comme je l’ai dit plus tôt, nous n’avons jamais trouvé de momies dans les pyramides en Egypte, elles ont été trouvées dans la Vallée des Rois, près de Louxor. Quant aux pyramides mexicaines, 90% d’entre elles sont encore ensevelies sous la végétation ou ont disparu.
Alors la véritable question est : qui étaient ces constructeurs ? quelle est la véritable histoire de ces pyramides ? et qui est le cerveau derrière leur construction ?
Tout ça répondra à la question qu’on se pose : à quand remonte l’histoire de l’humanité ?
Même si l’on considère les structures construites il y a 7 000 ans, imaginer qu’elles ont été construites avec des outils primitifs et la force des esclaves est une croyance enfantine. Cette question a été posée des dizaines de fois, mais quand on commence à réellement questionner ces connaissances et cette géométrie presque parfaite, l’archéologie classique ne peut pas nous répondre.
C'est juste une question d'opinion, pas une question d’analyses. S'ils étaient ouverts d’esprit, ils pourraient laisser quelqu'un mesurer les fréquences d’ondes comme nous l'avons fait ici.
Ici, c’est un projet ouvert parce que nous avons laissé des ingénieurs électriciens et des experts en champs énergétiques, en électromagnétisme, mener des recherches. Ils ont découvert que certaines formes sont deux fois plus résistantes que n'importe quelle structure naturelle, et ils disent que c'est une machine énergétique. En gros, ils ont mesuré plusieurs fréquences qui sont constamment émises par la pyramide : 28 kHz au sommet et 7,83 Hz qui correspond à la résonance de Schumann et qu’on mesure un peu partout.
Si vous allez à Bjelašnica ou au mont Igman, où ont eu lieu les Jeux Olympiques d’hiver en 1984, on y mesure 950 ions négatifs par cm³, alors qu’ici on mesure de 14 000 à 20 000 ions négatifs par cm³ dans les tunnels, ce qui est facilement mesurable avec un compteur d’ions.
Alors, la partie là-bas, si vous voulez visiter cet autre endroit, c'est la structure où nous allons nous arrêter. Je pense qu'il n'y a personne autour. Je vais couper par là pour que ce soit plus rapide et je ne vous dérangerai plus.
Alors ici, c’est la plus grande esplanade. Voici un exemple de structure où les gens méditaient. Là-haut, vous avez un côté qui fait 20 cm, et il y en a un autre là, ce qui nous donne trois emplacements.
Il n'y a qu'un espace vide dans cette partie. C'est essentiellement un élément de stabilité structurelle parce que les points ici et là ont été abaissés.
Par ici, vous pouvez voir des pierres manquantes, et par ici, et sur les bords. Tous ces éléments ont résisté aux changements climatiques et aux mouvements tectoniques.
Mais quand ils ont pensé la stabilité de la structure, vous pouvez voir qu'ils les ont imbriqués de manière inclinée. Comme ça, en cas d’éboulement, les morceaux ne bouchent pas le milieu, ils vont aller comme ça s’ils tombent des blocs supérieurs.
Donc, à partir de ce bord surélevé, toutes les structures au-dessus semblent être plus grandes que celles que nous avons trouvées là-bas.
Malheureusement, comme je l'ai dit, le gouvernement a interdit l’accès à cette autre partie, au-dessus de ce bord, car les analyses des instituts nationaux de Bosnie ont conclu qu’un éboulement pourrait détruire la forteresse médiévale qui se trouve sur le côté supérieur.
Nous pouvons voir d’autres matériaux sur le chemin qui mène au château, c’est à une heure de marche environ. C'était un château résidentiel, qui fait partie du patrimoine bosniaque, mais il est moins solide que les matériaux d’ici. Il a huit cent ans, alors que la pyramide en a plus de trente mille. Plus de trente millénaires.
C'est le cas de la dernière structure.
Voici ce matériau de glaçure dont je parlais. Donc, lorsque le matériau brut s’est retrouvé dénudé, à cause des chocs et de l'érosion potentielle, les effets de la glaçure ont disparu et le matériau a commencé à s’émietter.
Vous pouvez les voir parfaitement ici : ce morceau au-dessus est très plat ou lisse (glaçure), alors qu’ici en dessous, vous pouvez voir les roches, l’argile et le sable qui forment ce béton.
Tout cela a été fait avec de l'argile fondue en grand volume.
Les gens méditent surtout là où cet homme se tient, sur la dernière section, ce sont les deux sections les plus intéressantes pour la méditation.
On y mesure 14 000 ions négatifs par cm³ selon les dernières analyses. C’est à cet endroit-là que nous recommandons le plus souvent à nos invités qui exercent cette activité spirituelle de rester.
Cela peut être très agréable, surtout lorsqu'ils entrent dans les tunnels, ils sentent dans les chambres que la concentration est plus élevée qu’à l’extérieur.
Pour que la concentration reste élevée, il faut éviter les radiations cosmiques, les gaz toxiques, tout ce qui peut affecter négativement le corps.
Aujourd’hui, nous vivons entourés de technologies qui sont des sources d’ondes, environ 15Hz dans une maison classique, il y a trente ans c'était 7,83Hz, ce qui correspond à la constante de Schumann, la même qui est mesurée ici.
La plupart des technologies que nous utilisons aujourd'hui peuvent être nocives pour le corps : les gens ne savent plus prendre leur temps, ils sont obsédés par ces technologies, ou ils n'ont pas la même santé qu'avant parce qu'ils vivent dans un monde très rapide, qui cause beaucoup de stress, beaucoup de pression aussi. Un autre problème pour le développement spirituel comme ils l'appellent.
Et c'est la fin, je pense que je vais terminer ici, c'est la dernière partie. Nous ne recommandons pas aux visiteurs d'aller sur le côté supérieur. Ils pourraient y aller, mais c'est très glissant et raide. Ce que je conseille le plus, dans les deux langues, c'est de repartir par où vous êtes venus, c'est le chemin le plus facile.
L'ascension jusqu'au sommet prendra 60min et sera très glissante, c'est un terrain raide sans aucun escalier, sans aucune sorte d’aide comme celle que nous avons eue.
C'est une question d’administration et de durée de traitement. La seule possibilité actuelle pour entrer dans la pyramide est par le tunnel, mais nous essayons d’obtenir une concession pour travailler à l’extérieur à l'avenir. Cela dépend de la situation politique.
Même si Novak Djokovic est venu ici et a fait une grande publicité pour cet endroit au cours des deux dernières années, nous rencontrons toujours beaucoup de scepticisme.
Mais ça s’arrangera avec le temps, il faut avoir confiance et être patient…
J’espère que cette deuxième excursion en terre Bosniaque vous a plu !
Suite à ces deux visites guidées, je voulais faire un point sur les explications données par nos 2 intervenants.
A mon sens, il me semble important de distinguer les faits qui sont donnés par Asra et son confrère de leurs ressenties personnels, qui est lui : complètement subjectif et plus lié à des croyances personnelles.
Les faits et divers travaux réalisés par la fondation depuis 16 ans, sont assez facilement consultables sur le site de celle-ci via les rapports de saisons de fouilles.
C’est vraiment sur ce point que je voudrais attirer votre attention, je vous invite à mettre de côté les croyances autour de ce lieu et plutôt d’aller consulter les travaux réalisés.
C’est suite à une réflexion de ce genre que nous avons pris la décision avec Philippe, d’aller en Bosnie.
Nous étions parfaitement conscient des controverses autour de ce site, mais comme nous ne sommes jamais mieux servi que par soit même nous avons franchi le pas.
Dans les deux dernières émissions à venir vous pourrez voir la quasi-intégralité des sites de fouilles que nous avons eu la chance de pouvoir arpenter avec Marie Sophie notre guide de luxe Française !
Dans la foulée, le Dr.Osmanagic a pris le temps de répondre à toutes nos questions !
Je terminerai sur un point plus « scientifique ».
Suite à notre passage sur la pyramide du soleil nous avons prélevé un échantillon de béton dans le but de de réaliser des analyses en France.
Nous allons donc dans un premier temps faire un test de compression pour avoir la mesure de résistance en mégapascal et voir si nos résultats sont similaires à ceux de la fondation.
Suite à quoi nous tenterons une analyse minéralogique afin de savoir si des matières organiques sont présentes dans le béton avec pour but de terminer sur une analyse Carbone 14.
Nous pourrons donc avoir des informations sur la dureté du béton, ce qui le compose ainsi qu’éventuellement son Âge.
Ce qui nous permettra de confronter tous nos résultats avec ceux communiqués par la fondation et de les appuyer ou au contraire de les infirmer.
En attendant, n’hésitez pas à vous abonner, à activer votre cloche pour être prévenu de la suite de nos aventures en Bosnie et à nous dire en commentaire ce que vous avez pensez de ces 2 premières émissions !
Et qui sait peut-être que nos résultats d’analyses contribueront à réécrire l’histoire...