Nous sommes en 45 av J.C., César est nommé dictateur pour dix ans et est désormais LE centre du pouvoir.
Il reconstitue les effectifs du Sénat en limogeant quelques sénateurs responsables d’escroqueries dans leurs provinces et nomme lui-même les magistrats.
Avec ces nominations, César arrête le cycle corrupteur des campagnes électorales ruineuses financées par l’extorsion financière des provinces et soulage la charge de celles-ci ; mais ceci réduit les profits des publicains et suscitent donc des oppositions.
Au passage César désignera Marcus Junius Brutus et Cassius comme prêteurs.
Selon Plutarque, la déception de Cassius qui espérait le consulat est une des raisons qui l’amènent à comploter.
Tous les historiens romains le présentent comme l’instigateur principal du complot.
Cassius regroupe donc peu à peu un large éventail d’opposants, d’anciens pompéiens graciés par César et des césariens qui ont servi lors de la guerre des Gaules.
Ces derniers redoutent vraisemblablement l’expédition militaire que prépare César contre les Parthes qui serait suivie d’un retour par la Scythie et la Germanie.
Les comploteurs cherchent en Marcus Junius Brutus le chef symbolique idéal : il porte le nom mythique de Brutus qui chassa Tarquin le Superbe, le dernier roi de Rome, ce qui permet également de fédérer d’autres opposants.
Toutefois, César l’ayant comblé de faveurs et nommé préteur urbain, les conspirateurs mènent une approche psychologique au terme duquel Cassius convainc Brutus d’agir contre César.
Les rumeurs de complot parviennent jusqu’à César, qui les néglige, affirmant être au courant, ou même en plaisante : quand on l'informe que Brutus complote, César rétorque en se pinçant « Il attendra bien la fin de cette carcasse ! ».
Les conjurés ont prévu leur attentat le 15 mars de l’an 44 av. J.-C., au début de la réunion du Sénat dans la Curia Pompeia sur le Champ de Mars.
Seul César est visé et Metellus s’assure que César ne porte aucune protection, puis, tous l’assaillent : il tombe percé de 23 coups de poignard.
Le coup ultime viendra de Brutus et les derniers mots de César auraient été pour ce dernier, en grec : « Toi aussi, mon fils ».
Pour expliquer cet attentat, Plutarque affirme que César voulait détruire la République et devenir roi.
Des historiens ont développé une thèse justifiant l’attitude de César par sa perception d’une maladie qui le diminuait.
Néanmoins la croyance de César en sa bonne fortune et sa certitude que sa perte provoquerait la guerre civile peuvent aussi expliquer sa conduite.Nous sommes arrivé au terme de ce tout petit format et nous espérons que vous avez passez un bon moment !
A très bientôt pour une nouvelle page d’histoire !
Sources :
-Wikipédia
-César: Le dictateur démocrate de Luciano Canfora