Bonjour à tous et bienvenue au journal de l’histoire !
Nous nous retrouvons aujourd’hui à Charbonnière-les-bains, juste à côté de Lyon, dans ce somptueux domaine de 30 hectares. Domaine ayant appartenu à un certain Major-général Claude Martin.
Là je vois vos yeux qui s’écarquillent, mais qui est donc ce personnage qui aurait fait l’acquisition d’un domaine pareil ? À quelle époque ? D'où sort-il ? et pourquoi n’en ai-je pas entendu parler ?
Nous allons répondre à toutes ces questions ! et si vous en doutiez vous verrez que l’ancienne capitale des Gaules a toujours été un berceau d’hommes et de femmes ambitieux et pionniers dans leurs domaines respectifs.
Mais trêve d’éloge Lyonnaise et partons découvrir l’histoire du Major-général !
Le jeune Claude Martin est né à Lyon en 1735, dans une famille de Vinaigrier.
Très rapidement il commence un apprentissage de tisserand mais, désireux de faire fortune il décide de s'enrôler dans la Compagnie Française des Indes Orientales en 1751.
Cette décision fait suite à la montée de la réaction nobiliaire en France depuis la mort de Louis XIV, les perspectives de carrière militaire pour les non-nobles étant de plus en plus limitées.
En effet, la noblesse française avait réussi à faire interdire aux non-nobles tout accès à un collège militaire habituellement réservé aux futurs haut-gradés, et toute personne d’origine roturière se voyait dans l’impossibilité d’obtenir un grade supérieur à celui de lieutenant-colonel.
Claude Martin saisit donc la première occasion pour quitter la France en rejoignant à seize ans les troupes de la Compagnie Française des Indes Orientales, pensant qu’aux Indes les choses seraient plus faciles.
Nous voici au sein de l’école intégrant les archives le concernant, à savoir la Martinière Diderot de Lyon 1er qui a la gentillesse de nous accueillir ! Le fond Martin dans lequel nous nous trouvons est d’ailleurs consultable sur demande.
Il sert donc dans les troupes de la compagnie à Pondichéry et Porto-Novo. Il exécute ensuite une série de missions dans l’Inde centrale sous les ordres du Marquis de Bussy, un jeune officier extrêmement brillant et second de Dupleix - le commandant général des établissements français de l'Inde -, qui le forme en lui confiant des responsabilités dépassant largement celles du jeune sous-officier de dragons qu’il était.
Malheureusement, il se trouve en 1758 rappelé à Pondichéry pour servir dans les gardes du corps du comte de Lally, le nouveau commandant en chef des forces françaises, qui détruisit systématiquement l’œuvre du marquis de Bussy et avec qui le jeune Martin eut un jour une discussion virulente ! discussion qu’il estima particulièrement insultante à son égard.
Il dira dans une lettre de au général de Boigne, décembre 1789 :
« Disputant avec le Général Lally, il vint vers moi en colère. Si le déshonneur eût suivi en me frappant, il avait certainement mon épée au travers de son corps. Et je suis persuadé que mon ami de Boigne en eût fait tout autant »
Suite à cette altercation, s’estimant blessé dans son honneur et se voyant sans plus le moindre avenir au sein des troupes françaises, il décide de passer aux Anglais en 1760 et propose ses services à Sir Eyre Coote, le commandant des forces britanniques qui l'accueille honorablement.
Seul parmi les divers étrangers au service des Anglais, il eut donc l’autorisation de dépasser le grade de Lieutenant-colonel obtenu en 1782 (qui est la limite des grades militaires réservés aux non-Anglais dans les troupes anglaises) et de se retrouver colonel en 1793, puis Major-General en 1795.
Malgré tout, il choisira de garder sa nationalité française jusqu'à sa mort, l’une des raisons qui l'empêcheront d’ailleurs de toucher les mêmes émoluments que les Britanniques de même grade.
En 1765, il est nommé percepteur en Awadh, une région du nord de l’Inde et est cantonné dans la ville de Lucknow.
Il découvre ainsi la région et la ville où il passera l'essentiel du reste de sa vie.
Les quelques problèmes qu’il eut au service de l’East India Company sont liés aux querelles internes de cette structure et à sa fidélité envers ses protecteurs, dont Warren Hastings et Lord Cornwallis.
Il participe en 1766 à la « Mutinerie blanche » qui lui vaudront son renvoi de la Compagnie Anglaise des Indes Orientales, mais son courage et son code de l’honneur lui avaient de toute manière valu l’estime de toute la hiérarchie militaire anglaise.
Il sera donc réengagé 3 ans plus tard, en 1769, comme géomètre pour faire des relevés cartographiques dans le nord du pays.
D’ailleurs ce métier devrait vous rappeler un autre cartographe dont nous avons parlé dernièrement et qui se serait perdu en Amazonie ?
La compagnie Anglaise des indes orientales s’était donc engagée dans la tâche gigantesque de lever la carte scientifique de l’Inde, par triangulation, un peu à l’image de ce qui a été réalisé en France par les « frères » Cassini sous Louis XIV et Louis XV.
Pour ce faire, il fallait des officiers particulièrement doués en mathématiques et en trigonométrie.
Martin fit donc partie des excellents géomètres qui levèrent des plans dans le Bengale, autour de Calcutta et en Awadh sous la direction du Major Rennel.
La plupart des documents originaux ont malheureusement disparu, mais quelques cartes dressées par Martin sont citées comme excellentes dans les années 1820.
En 1773 tandis qu'il relève les plans d’un ancien État princier des Indes, le Cooch Behar, dans l'actuel Bengale-Occidental, il tombe malade.
Il souffre de calculs dans la vessie qui le poursuivront tout le reste de sa vie et qui seront probablement à l'origine de sa mort, un quart de siècle plus tard.
Pour se soulager il décide même de s'opérer lui-même et avec succès, de ses calculs de la vessie, par les voies naturelles. En gros il s’auto-réalise une opération de la lithotritie.
Il décrit dans une lettre à un ami anglais son mode opératoire, avec dessins, lettre conservée aujourd’hui dans les archives du Royal College of Surgeon de Londres, où il n'est pas pris au sérieux car on doute qu'il ait pu faire cette opération lui-même.
Au-delà d’être un homme intelligent et un chirurgien habile, c’est aussi un érudit qui aime se tenir au courant des inventions qui sont produites en Europe. Il s’intéresse à l’électricité, aux machines à vapeur, à l’astronomie comme à la physique et à la chimie. Et il fait par exemple la première démonstration d'une montgolfière à Lucknow en 1785, deux ans à peine après les expériences des frères Montgolfier, expérience qu’on appellera “several balloons”.
Ce qui est remarquable compte tenu du temps que mettaient les informations pour circuler de l'Europe vers l'Inde a cette époque.
Martin est un homme du siècle des Lumières, il est à la fois architecte, ingénieur, fabricant de canons et de bateaux, négociant, agriculteur, industriel, banquier, et même médecin ou encore botaniste avec ces quelque 600 superbes dessins conservés aux Royal Botanical Gardens de Kew, près de Londres.
Il imagina et mit en pratique un procédé nouveau pour l'extraction de l'indigo, vous savez cette arbuste dont les feuilles sont utilisées pour la préparation de la teinture.
Il adapte même pour les besoins locaux la traduction anglaise de l’ouvrage français d’Elias Monnereau, “Le Parfait Indigotier” ou “Description de l’Indigo” publié à Londres en 1769.
Martin maîtrisait donc parfaitement la langue de shakespear !
Il applique d’ailleurs cette technique dans ses propres plantations à Najafgarh, rebaptisé Martingarh, une immense propriété au sud-est de Kanpur, sur le Gange.
Il publie ce nouveau procédé d’extraction dans les Annales de la Société asiatique en 1791.
Mais impossible pour Martin de ne gérer que ses plantations d’indigo.
Il reprend du service auprès de la compagnie anglaise des Indes orientales la même année et accompagne Lord Cornwallis comme aide de camp lors de la Troisième guerre du Mysore, puis retourne à Lucknow après la première reddition de Seringapatam.
C'est pendant cette campagne, informé des événements qui se déroulent en France, à savoir la révolution, qu'il mûrit sa décision de ne pas rentrer en Europe.
Echaudé par les exactions qui accompagnèrent la Révolution française, et particulièrement touché suite l’assassinat par des royalistes en 1795, d’un de ses amis de Lucknow, le colonel Polier, rentré en Europe quelques années auparavent.
Suite à cet événement il décide de rester définitivement en Inde et de finir sa vie à Lucknow
Au cours de ces pérégrinations, il amassera une grande fortune, peut-être la plus importante amassée par un européen en Inde. Elle sera évaluée à sa mort à 4 millions de roupies, soit 32 millions de livres sterling d’aujourd’hui, équivalent à 37 millions d’euros.
Elle venait tout d’abord de ses multiples activités et responsabilités militaires, dont la direction des armureries de l’Etat d’Awadh, en l'occurrence la manufacture d’armes à feu et fonderies de canons.
Il prélevait également des commissions sur l’acquisition des matériaux (bois, métaux, salpêtre etc.), ce qui était une pratique commune à l’époque. Il participe également à l’équipement et l’habillement des troupes de son ami, le général de Boigne, alors au service des Marathes et qui couvrait de son autorité la capitale de l’empire moghol, Delhi.
Une partie de sa fortune vient également de ce qu’il put développer à grande échelle, avec l’aide de spécialistes indien : la culture et l’exportation de l’indigo.
Il développe également des ateliers de filature et de confection de vêtements. Il s’essaye même, vers la fin de sa vie, au commerce et à l’exportation de châles en Cachemire, dont la mode se développait en Europe. Il monte aussi des ateliers de fabrication d’eau de rose - du parfums - dont il exportait la production par la voie du Gange avec des bateaux qu’il avait fait construire dans ses propres ateliers.
Martin dirigeait un très large réseau d’échanges, ventes et achats, allant de l’Europe à la Chine et jusqu’au Mexique. Le Mexique était le lieu d’où il faisait venir des dollars en argent à un moment où l’argent était rarissime en Inde du nord. De plus, son Château de Lyon, hors les murs de Lucknow, était si bien fortifié qu’il était devenu une banque de dépôt pour les plus riches familles de l’Etat.
Le Major Général Martin en sa qualité de banquier, prêtait également, à 12% l’an, [taux légal de l’époque], à des personnalités politiques, militaires et civiles de l’Inde, dont une liste succincte subsiste encore aujourd’hui.
Plus incroyable, il prêtait également au Gouvernement d’Awadh, le Nawab étant l’un de ses débiteurs préférés. Un certain nombre d’objets de valeur portés dans son inventaire après décès pourraient bien être des « cadeaux » du Nawab en remboursement de certains de ces emprunts royaux. Cet inventaire contient une liste de diamants et de pierres précieuses qui ferait rêver n’importe qui aujourd’hui.
Claude Martin avait une curiosité à la fois dévorante et systématique pour tout ce qui touchait à la culture, tant de l’Inde que de l’Europe.
Son premier palais construit à Lucknow était appelé “Château de Lyon” comme dit précédemment et fut rapidement reconnu comme un musée exceptionnel à cause des œuvres d’art, sculptures, peintures européennes et orientales représentées. D’autres collections de sculptures et de nombreuses miniatures d’Asie ont été également inventoriées après sa mort.
Quelques pièces somptueuses sont visibles en Europe comme quatre tapisseries magnifiques de la série Les nouvelles Indes au Gobelins à Paris ou encore les 600 grandes peintures botaniques plantes et fleurs de l’Inde, conservées à Londres dont tu as déjà parlé.
Sa bibliothèque contenait des collections entières de magazines consacrés à la littérature, à l’histoire et à l’art, sans compter les deux grandes encyclopédies européennes de l’époque : l’Encyclopaedia Britannica, et la Grande Encyclopédie d’Alembert et Diderot. Et puisque nous sommes Lyonnais, il avait aussi le Dictionnaire de Trévoux… Son inventaire après décès liste 730 titres d’ouvrages européens représentant environ 3000 volumes envoyés à Calcutta pour être vendus.
Il se passionne aussi et particulièrement pour l’histoire et la littérature de l’Inde. Il paraîtrait que lors d’une expédition au Bhoutan, il aurait récupéré et collectionné des manuscrits qu’il aurait fait envoyer à l’Institut de France. Nous ne savons malheureusement pas s’ils y sont effectivement parvenus.
Également mélomane, la musique était aussi présente dans le "Château de Lyon”.
Il avait fait venir un orgue mécanique de France dont il nous reste la lettre de commande avec description de ses particularités.
Il fut également un bâtisseur avisé.
Il reste de lui deux palais à Lucknow.
Le fameux Château de Lyon, qui avait une partie de sa structure construite au-dessus du Gomti, avec des salles que le cours d’eau recouvrait en période de crue et dégageait en période de sécheresse.
Ce palais, qu’il avait légué à son ami et homme de confiance Joseph Quieros, fut acheté presque de force par le Nawab à Quieros très vite après la mort de Martin.
Et en 1795, il avait mis en chantier un nouveau palais baptisé Constantia, en référence à sa devise : Labore et Constantia (« Par le travail et la persévérance »).
Un travail colossal, non fini à sa mort, mais qui fut tout de même achevé selon ses plans.
Il avait décidé d’y aménager au sous-sol sa crypte funéraire, dans le but, disent certains, d’éviter sa confiscation, après sa mort, par le Nawab qui ne pouvait, selon la loi islamique, habiter dans un tombeau.
Ce palais de Constantia devint donc le Collège La Martinière (Garçons) qu’il reste encore aujourd’hui, et Claude Martin y repose toujours.
Nous sommes ici dans l’académie des sciences de Lyon qui jouera un rôle important dans l’utilisation des lègues effectuées par le Major général à la ville de Lyon.
Claude Martin avait gardé le souvenir de ses difficultés d’enfance en France. Et il était attentif, de par sa formation catholique à Lyon et son engagement en franc-maçonnerie, aux questions d’éducation envers les enfants pauvres et méritants.
Comme quoi la Franc-maçonnerie ce n’est pas que des chevaliers courant après le graal :)
N’ayant pas d’enfant, il décida de léguer l’essentiel de sa fortune pour la création de collèges à l’attention de garçons et de filles à Lucknow, Calcutta et Lyon. La Martinière (Garçons) de Lyon ouvrit ses portes en 1826, celle des Filles suivra 53 ans plus tard, en 1879.
Les villes de Lucknow et Calcutta ont également leurs deux La Martinière, créées respectivement en 1845 et 1836.
Aujourd’hui, environ quinze mille étudiants, garçons et filles, Indiens et Français, étudient dans les sept La Martinière.
Petite anecdote : de l’établissement Lyonnais sont sortis les frères Lumière et le cinématographe, mais également l’architecte Tony Garnier et l’écrivain Frédéric Dard. Et de la Martinière Constantia, à Lucknow, est sorti le Dr R.K. Pachauri, l’un des plus éminents spécialistes des changements climatiques aux Nations Unies et Prix Nobel de la Paix en 2007.
Donc si vous êtes à la Martinière de Lyon, vous êtes peut-être assis à la place d’un des inventeurs du cinéma !
La mise en place des volontés de Claude Martin de par son Testament, dont l’article 25 concerne le Collège à fonder à Lyon, ne fut pas une tâche facile. En effet, la Municipalité Lyonnaise, une fois l’argent arrivé, souhaitait l’attribuer à de tout autres projets, dont une maison de correction…
L’Académie des sciences de Lyon, chargée par Claude Martin lui-même (dans ce fameux paragraphe 25) de veiller à la stricte mise en œuvre de ses dernières volontés à ce sujet, pesa de tout son poids moral et politique pour l’ouverture de l’institution d’enseignement, La Martinière (Garçons). Et dut intervenir de nouveau quand l’ouverture de La Martinière (filles) semblait être passée aux oubliettes.
Mais alors comment se fait-il qu’un personnage ayant tant apporté à la ville de Lyon puisse être si peu connu dans son pays natal voir même à Lyon même, alors que sa mémoire est toujours célébrée en Inde dans les quatre La Martinière ?
C’est une question délicate… car tout au long du XIXème siècle, depuis l’Expédition d’Egypte, Trafalgar et Waterloo jusqu’à l’affaire de Fachoda en 1899, la France connut une exaspération grandissante à l’égard de l’Angleterre qui s’opposait de partout à nos intérêts coloniaux.
Le regret de la « perte » de l’Inde crû exponentiellement à partir des années 1860. Les rancœurs à l’égard du Traité de Paris de 1763, à la suite duquel nous avions « cédé » à l’Angleterre nos possessions indiennes (et une bonne partie de nos possessions américaines, dont le Canada), devenaient lancinantes.
Les « édiles » lyonnais, qui ignoraient tout des raisons pour lesquelles Claude Martin s’échappa de Pondichéry et passa aux Anglais en 1760, jugèrent peu politique de magnifier outre mesure celui qui pourtant avait doté leur ville de deux “La Martinière”.
Bien heureusement, nous sommes aujourd’hui en 2021, et les esprits se sont un peu calmés. L’étude des échanges civilisationnels a pris une part croissante dans les recherches historiques au niveau planétaire.
Claude Martin a joué aux Indes un rôle de « passeur » de connaissances extraordinaire.
Et sa curiosité à l’égard des cultures indiennes, littératures, histoire, arts, n’a pas eu beaucoup d’équivalent parmi les Européens qui ont vécu en Inde à son époque. Rosie Llewellyn-Jones, la meilleure spécialiste du Major Général Claude Martin, a raison d’écrire et de répéter que s’il était finalement rentré en France, ou en Angleterre, et s’il avait pu emmener avec lui ses collections et sa bibliothèque, dont sa section de manuscrits indiens, il serait aujourd’hui reconnu comme l’un des esprits européens les plus brillants ayant vécu en Inde au XVIIIème siècle.
L’Académie des sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon, en qui le général Martin avait placé sa confiance pour faire respecter ses dernières volontés dans sa ville natale, a en 2018 organisé une journée de séminaire en l’honneur de ce grand bienfaiteur. Elle en a publié les actes en un magnifique ouvrage paru à Lyon en 2019 avec la collaboration de la Fondation Claude Martin.
Il vient également de paraître à Londres en Mars 2021 la publication de l’Inventaire après décès du général, précédée de six études de spécialistes anglais et français étudiant quelques-uns des aspects les plus fascinants de ce document. Sans doute un tournant dans la perception que devraient avoir aujourd’hui nos contemporains de cet esprit d’élite que devint ce jeune Lyonnais
parti faire carrière aux Indes dans sa quinzième année.
Nous arrivons au terme de cette émission où nous espérons que vous avez appris beaucoup d’un homme ayant fait tant pour notre bonne vieille ville de Lyon ainsi que pour l’Inde et la préservation du patrimoine mondial.
Nous souhaitons remercier Mr Lafont ainsi que l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts, dont il est membre, et les archives de Lyon avec qui nous avons travaillé sur cette émission et qui nous ont ouvert les yeux sur l'existence d’un personnage injustement oublié.
Pour ceux qui souhaiteraient approfondir la personnalité du général Claude Martin, vous pourrez encore trouver la traduction française de la biographie rédigée par Rosie Llewellyn-Jones en descriptif et sources de l’émission.
Vous trouverez également tout un dossier de lettres aux Archives départementales du Rhône que Rosie Llewellyn-Jones a incluses dans sa publication de la correspondance de Claude Martin !
Mme Llewellyn-Jones qui n’est rien de moins que la spécialiste sur le personnage.
J’ai l’impression de me répéter sans cesse mais si vous appréciez notre travail, n'hésitez pas à vous abonner ou à mettre un pouce bleu !
En attendant notre prochaine excursion qui nous permettra de réécrire les méandres de l’histoire, j’ai bien mérité une petite pause.
Sources :
- L’ascension d’un Lyonnais aux Indes : Claude Martin, Lyon, LUGD, 1996. Également Le Major General Claude Martin. 1735-1800. Aux origines de La Martinière, publié en 2019 par l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon.
-Documents des Archives de Lyon
-Documents de l'Académie des sciences belles lettres et arts de Lyon
-Documents et objets
-Fondation Claude Martin
-Documents de Charbonnières les bains : Groupe de recherches historiques